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Daniel PERON peintures semeur

 

Collectif

 

HOMO MECHANICUS

 

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Montage video de notre 1ère expo dans une manufacture de dentelles à Calais 22/04/2016

Merci à l’équipe de “Les yeux dans la hune” !

Présentation

Au-delà du thème fédérateur, celui d’homo Mechanicus, c’est-à-dire l’homme de demain au sens large, ce qui nous réunit est la conviction que, si l’esprit de coopération et de simplicité se conjuguent , des artistes peuvent, à moindre frais, exposer en toute liberté en joignant leurs efforts. Le thème de la première expo à Calais et de celles qui suivront n’induit pas forcément désespoir et désenchantement. En regardant bien, on y trouve des traces d’optimisme, des soupçons d’espérance et même quelques zestes de fantaisie.  Et puis comparé à un journal télévisé, il y a même un p’tit côté primesautier et revigorant ! *
Notre projet est d’investir des lieux chargés d’une histoire et d’exploiter au mieux les installations encore existante comme cette manufacture de dentelles de Calais pour notre première expo. L’hospitalité du propriétaire est guidée par le souci de continuer à faire vivre d’une autre manière cet espace qu’il a connu fourmillant d’activités.


D’une manière générale, chaque membre du groupe se pose les mêmes questions sous des formes différentes. Avec une nouveauté de taille en ce qui nous concerne aujourd’hui, l'extrême rapidité des changements technologiques et l'impact irrémédiable qu'ils impriment sur notre environnement ... Nous vivons dans ce que certains appellent dorénavant l'Anthropocène, c’est-à-dire une monde façonné par l’homme, évoluant de plus en plus vite et de plus en plus profondément vers notre nouvelle identité, l'Homo Mechanicus. Profondément marqués par cet aspect, nous sommes donc un petit groupe de créateurs, qui avons décidé d'unir nos visions de ce monde mutant, peintres, sculpteur, photographe, plasticien, avec chacun sa personnalité propre, sa technique, ses outils. Ce qui nous relie est, au delà des approches personnelles de chacun, un travail sur l'Humain en général, ses failles, ses errements mais aussi sa formidable capacité à réagir.
Il est assez troublant d’ailleurs de présenter nos créations dans des lieux un peu magiques où des successions de travailleurs ont produit de véritables œuvres de finesse. Humblement, nous leur succédons, le temps d’une expo, parmi ces machines immobiles encore vibrantes de l’émotion et du labeur passés.
On y pressent déjà le grand dilemme de la relation homme/machine qui commençait à se poser à l’époque. La machine au service de l’homme ou la machine substitut de l’homme ? Une relation amour/haine en quelque sorte.  Depuis que Sapiens est devenu Mechanicus, tout l'environnement est devenu machine à son service, l’animal y compris. La production et la consommation excessives en feront un Homo Mechanicus un jour obèse comme aux USA déjà, satisfait mais ... seul et suicidaire sans le savoir.

Tout n’est pas à discréditer. Le progrès technologique a ses avantages, surtout dans le domaine de la santé. Nous tenons à notre machine à laver le linge et si un jour nos tissus se régénèrent d’eux-mêmes, pourquoi pas ? Mais la rançon est cher payée !
Homo Mechanicus, c’est l’homme-prothèse ou le simple adepte conditionné de la machine sous toutes ses formes, de la nano- machine aux portables ou écrans en tout genre jusqu'à la forme ultime robotisée de l'homme, l'humanoïde. Mais c’est aussi le peuple victime et souffrant , déshumanisé cher à Philippe Noel qui subit les conséquences des décisions des hautes sphères, en matière de stratégie économique, technologique ou guerrière, peuple soumis aux véritables maîtres du monde, les maîtres des machines. C’est aussi la machine consumériste qui fonctionne inlassablement dans les têtes et produit nos comportements conditionnés. Homo Mechanicus , une machine bien huilée... Le processus n'est pas nouveau mais l'évolution est exponentielle.   Des rêves audacieux émergent aussi, celui d’une intelligence qu’on espère un jour artificielle, un corps qui se régénérerait à volonté ou un être mi chair mi métal, ouvrant l'ère du sur-homme aux dépens du monde animal et naturel et de la multitude humaine qui en sera écartée. Les rêves du transhumanisme.

La technologie sous toutes ses formes incorporée aux oeuvres de Sylvain DERAED, devient leur essence et leur composante mêmes. Echapper à la dualité, retrouver le bien en l'homme par delà le mal, est le fondement de ses travaux en cuisson Raku.

Questionnement sur la vie et la survie auquel répondent en écho, les vigiles et mutants de Malika KHANFAR aussi constitués des reliefs de notre monde moderne, nés de l'argile et du fer ... Dualité.


C'est ainsi qu'au delà de l'Homme souffrant, littéralement peint de douleur et de révolte, de Philippe NOEL, qu'au delà de l'homme désincarné, métallisé de Sacha FASQUEL sur lequel est porté un regard à la fois amusé et critique,  bien au delà de l'Homme quasi absent du monde déstructuré de Jean-Marie POLET et déjà dans l'univers troublant et fascinant de l'EMA de Benoît DOBBELAERE,  on pressent qu'une autre forme d'humanité, chargée d'âme,  peut encore émerger …

A travers une peinture résolument figurative qu’on a qualifié de fantastique, onirique (faut bien des étiquettes) Daniel PERON tente de peindre certes l’homo mechanicus un peu perdu mais aussi éperdu d’une autre réalité, disparue, à retrouver ou à recréer autrement. Un Homme machinisé certes mais en quête d'une sève essentielle qui goutte à goutte encore en chacun de nous. En quête d’une spiritualité nouvelle, écartelé entre un ciel qui ne répond plus et un « bonheur » imposé, froid et désincarné qu’un écrivain américain a pu qualifier d’insoutenable. Sapiens méritera-t-il toujours son nom ? D'autres voies sont-elles possibles ? Autant de questions qu’on se pose.


C’est peut-être finalement le langage, véhicule des mythes et des mondes imaginaires, support de tout un univers spirituel ou artistique qui peut nous permettre de résister. Au début était le Verbe disait l’autre, il est toujours là mais bien menacé par les techniques de manipulation.  C'est peut-être là que réside la résistance à Homo Mechanicus. De la même façon que Homo Sapiens et Néanderthal se sont peut-être affrontés, il nous restera à opposer à Homo Mechanicus ce qu'on pourrait appeler l'homme du langage et de la pensée, de l'ineffable et de l'indicible, un peu son double et son contraire, c’est-à-dire l'Homo Spiritualis, … pas au sens religieux du terme mais au sens de ce que nous faisons tous ici, la liberté d’échanger, d’imaginer, de ressentir, de partager. Une liberté à défendre coûte que coûte …



 

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